Le collège Les Pyramides souhaite s’inscrire dans un contexte d’héritage des Jeux Olympique et Paralympique 2024 de Paris, c’est pourquoi la co-intervention de l’UFOLEP et du comité départemental Handisport auprès de nos élèves lors des cours d’EPS a été riche, porteuse de sens et d’idées pour l’année prochaine !

L’EPS est la discipline idéale puisque le Bulletin Officiel n° 31 du 30 juillet 2020 l’éducation physique et sportive a pour objectif d’aider tous les collégiens et collégiennes à acquérir de nouveaux repères sur soi, sur les autres, sur l’environnement, pour construire une image positive de soi dans le respect des différences. De plus le cadre scolaire permet de contribuer au Domaine 3 du socle commun de compétences, de connaissances et de culture : la formation de la personne et citoyen. Ce domaine aborde notamment l’ouverture aux autres, le sens des responsabilités individuelles et collectives par l’engagement et l’action.

C’est dans ce cadre que deux journées ont été organisées entre novembre et décembre 2024, permettant à toutes les classes de 6ème et à plusieurs autres classes du collège de vivre différents ateliers handisport (mais pas que) durant les 2 heures de leur cours d’EPS.

Comment s’organisait le cours ?

Dans un premier temps, les élèves ont pu pratiquer plusieurs ateliers

- Du basket fauteuil : travail de manipulation du fauteuil puis match. Cette pratique est adaptée aux personnes en situation de handicap sur le bas du corps mais pas uniquement puisque le basket fauteuil est également pratiqué par des personnes valides.

- De la boccia : une pratique similaire à la pétanque qui se réalise assis sur une chaise. Cette pratique est adaptée aux personnes en situation de handicap sur le bas du corps.

- De l’athlétisme via un parcours cécité : plusieurs exercices progressifs permettant d’évoluer sur un parcours avec obstacles (petite haie, step, plots à contourner). Dans un premier temps un élève aveugle (masque occultant sur les yeux) est guidé par un élève valide qui le tient par le bras, un deuxième temps avec un guidage uniquement à la voix et un troisième temps où l’élève aveugle se déplace avec une canne sans guidage de la part de son partenaire.

- De la sarbacane : proche du tir à l’arc puisqu’il s’agit de viser une cible qui permet d’obtenir plus où moins de points (plus on envoie la flèche au centre, plus on a de points). Les tireurs sont assis sur une chaise ou un banc avec un masque sur les yeux leur amenant un handicap visuel plus ou moins important. Ils disposent d’une sarbacane dans laquelle ils doivent insérer la flèche, viser puis souffler. Ils disposent de 10 volées de 3 flèches pour marquer le maximum de points.

- Du tir laser (pratique non handisport proposée par l’UFOLEP) : un pistolet qui permet d’envoyer un faisceau lumineux lorsque l’on appui sur la gâchette. Il faut viser pour orienter le faisceau vers une cible qui le détecte. Pour augmenter la difficulté, les élèves devaient le faire de plus en plus loin de la cible.

Dans un deuxième et dernier temps

Les élèves ont eu la possibilité d’écouter les histoires puis d’échanger avec les différents intervenant du comité départemental handisport possédant eux mêmes des situations de handicap différentes. Les élèves se sont montrés très intéressés et ont posé de nombreuses questions. Les réponses et les échanges qui ont suivi leur ont permis d’appréhender le quotidien de ces personnes en situation de handicap. Nous les remercions d’ailleurs pour ces échanges sincères.

Ce projet se reconduira très certainement l’année prochaine et nous réfléchissons même à d’autres perspectives de co-intervention, toujours dans l’objectif que les élèves s’ouvrent aux différences.